vendredi 13 juillet 2012

Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, Charlevoix, Québec

"Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie offre l'un des plus spectaculaires panoramas du Québec. Il tire son nom de la présence d'un réseau de vallées profondément découpées dans un écrin de hautes montagnes. L'importance des dénivellations, l'esthétique des paysages et le tracé particulier de la rivière Malbaie font de ce site un lieu unique et exceptionnel." (Sepaq)

Du 10 au 12 juillet, Alex et moi sommes allés en camping dans ce magnifique parc national. Le paysage est à couper le souffle, même avant d'entrer dans les limites du parc : pas besoin d'aller dans un autre pays pour voir des montagnes ! Nous avions réservé un emplacement de camping "aménagé sans services" sur le bord de la rivière Malbaie, dans le parc. L'emplacement était très bien situé pour nos besoins, car nous étions à quelques pas du sentier de randonnée pédestre que nous voulions faire. "Aménagé sans services" signifie que nous avions une table à pique-nique et un endroit prévu pour faire un feu de camp, ainsi que des douches et toilettes pas très loin à pied. Par contre, l'eau n'était pas potable. C'est ce qu'on voulait, pour être vraiment en nature, alors nous avons été bien content. Pour une prochaine fois, nous avons vu que certains emplacements avaient une petite plage sur le bord de l'eau, ce serait encore mieux ! Nous sommes arrivés sur place vers 18h et dès notre arrivée nous sommes allés prendre une marche de 2km vers le Centre de services des draveurs pour voir ce qu'il y avait là-bas. C'était si calme et impressionnant de marcher dans cette immense vallée, nous étions bien contents de notre choix de destination ! De retour à notre campement vers 19h45, nous avons installé la tente, fait un feu et soupé tranquillement.

Le lendemain matin, petite promenade près de la rivière vers 7h, qui nous a permis de voir des jaseurs de très près, et ensuite, direction le sentier de l'Acropole des Draveurs. Celui-ci fait 10,4 km aller-retour et mène au plus haut sommet du parc, soit l'Acropole des Draveurs qui culmine à 1048m d'altitude. La randonnée à un dénivellé de 800m, et la majorité de la montée se fait au cours des 2.5 premiers kilomètres. Au sommet, la végétation ressemble à celle retrouvée dans le Nord du Québec. Le sentier est qualifié de difficile et prend en moyenne 4 à 6h pour l'aller-retour. Nous avons commencé à monter vers 8h30 et sommes arrivés au 1er sommet (environ 950m d'altitude) vers 11h30. Le premier belvédère vaut le détour à lui seul, situé à environ 450m d'altitude, il donne un point de vue incroyable sur la vallée ! Quelques autres endroits durant la montée nous ont permis de prendre quelques pauses (collation & photos) et de profiter du paysage. Au 1er sommet, le panorama est à couper le souffle ! Des montagnes à perte de vue (heureusement les nuages étaient assez hauts) avec des lacs et des chutes un peu partout... Rien que pour cette vue, la randonnée vaut amplement la peine ! Il ventait beaucoup au sommet par contre, alors il faut prévoir un coupe-vent, car la température diminue rapidement quand il vente. La végétation arctique-alpine est superbe, c'est rare que l'on peut voir ce genre de plantes très basses près du sol, mais quand même très colorées et denses. D'ailleurs, il est interdit de sortir des sentiers pour protéger la végétation qui s'y trouve (il y a quand même beaucoup d'espace accessible pour prendre des photos et aller se promener). Après notre dîner au 1er sommet, nous avons continué la route vers le 2e et finalement le 3e sommet, la fin de la randonnée.


Bien sûr, une fois arrivé en haut, il faut redescendre, ce qui n'est pas négligeable ! Les "escaliers" de pierre qui sont relativement faciles à monter sont moins agréable à descendre pour ceux qui, comme moi, ont des genoux un peu faibles ! Tout de même, la descente a pris 2h, soit de 13h30 à 15h30 avec encore quelques arrêts photos et collation. Nous sommes donc restés 7h au total dans la montagne, dont un bon 2h aux différents sommets. Nous avons trouvé l'ascension moins difficile qu'annoncé, probablement du au fait que monter des "escaliers" est beaucoup plus facile que monter des chemins en pente très inclinée comme nous l'avions fait au Cap Tourmente en mai.



Vers 16h, direction le Centre de service des Draveurs pour souper et faire une croisière de 1h30 sur un bateau-mouche pour découvrir les abords de la rivière Malbaie. Pour souper, des produits du terroir : smoked-meat de veau de Charlevoix et panini au saumon fumé, aussi de Charlevoix. C'était simple mais bien bon et surtout agréable de manger un repas assis tranquillement près de la rivière après une journée d'activité physique ! De 18h30 à 20h, nous avons découvert la rivière sur le beateau-mouche en compagnie d'un guide parc de la Sépaq qui nous a expliqué comment s'était formée la vallée lors du passage des glaciers, comment fonctionnait la drave et comment vivaient les draveurs à l'époque. Pendant ce temps, le capitaine surveillait la rivière pour des castors et autres animaux... Nous avons vu 2 huttes de castors et 3 castors, un peu loin mais avec le zoom de la caméra on peut mieux les voir ! La lumière était superbe à cette heure, ils disaient que c'est la plus belle croisière de la journée !

mardi 22 mai 2012

Réserve nationale de faune du Cap Tourmente, Québec

Une belle journée du mois de mai nous a amené à aller faire de la randonnée pédestre dans la Réserve nationale de faune du Cap Tourmente, située à Saint-Joachim, entre Québec et la région de Charlevoix. Cette réserve faunique canadienne a été créée en 1978 pour préserver les terres humides où pousse la plante nécessaire à l'alimentation des grande oies blanches qui passent par là durant leur migration. Sur place, se retrouvent aussi des vestiges d'habitations et de fermes du temps de Samuel de Champlain, ce lieu est donc connu et apprécié depuis plusieurs siècles !

















L'endroit est superbe : paysage à couper le souffle, sentiers bien dégagés et indications claires sur le chemin à suivre. Le territoire est protégé, ce qui nous permet de voir différents types de végétation, que ce soit sur le Cap en montant en altitude ou au pied de celui-ci, où il y a des marécages, des plaines et des forêts plus ou moins denses.Il y a des centaines d'espèces d'oiseaux sur le territoire, ça chante sans cesse ! Pendant notre randonnée, on a vu notamment un faucon pélerin puisque c'était le moment de la nidification et une paruline masquée, deux oiseaux que je n'avais jamais vu avant. Nous avons décidé de marcher vers le premier belvédère situé sur le Cap à environ 160m d'altitude. Il y a un deuxième belvédère beaucoup plus haut, mais nous n'avions pas assez de temps pour s'y rendre cette journée là. La montée est d'environ 1 km, ce qui n'est pas assez long pour décourager quiconque : la vue en vaut la peine !

















Nous n'avons pas eu le temps de visiter tous les sentiers pédestres de la Réserve, mais ces quelques heures nous ont donné envie d'y retourner pour plus longtmeps, question d'en voir encore plus !